Les différentes étapes de la réalisation d’un ours qui est en partie stylisé
En partant d’un bloc de terre, on prend la quantité nécessaire en fonction de la taille finale. On sculpte grossièrement la tête et le corps.
La sculpture se fait par ajout des pattes, de morceaux de terre utiles pour le museau, les muscles et retirement des masses pour former les creux du corps.
On peut se servir de différents outils : petites mirettes, outils de dentiste plus précis et les doigts bien sûr.
Quand les principaux volumes ont été mis en place, et avant de rentrer trop dans les détails, l’ours est coupé en deux pour l’évider entièrement et avec soin. Oui ça fait mal au cœur de le couper en deux mais c’est indispensable!
On laisse une épaisseur d’environ un à deux centimètres de façon homogène. Une masse entière, trop épaisse éclaterait à la cuisson.
Puis on recolle les deux parties soigneusement avec de la barbotine avant de passer aux finitions.
Sophie peaufine tous les détails : museau, oreilles, yeux,… Tous les petits détails qui caractérisent un ours.
Le lisse soigneusement et c’est parti pour le séchage.
Il ne faut pas oublier de faire un trou avant que la sculpture ne soit complètement sèche pour que l’air puisse s’échapper pendant la cuisson.
A suivre…