Il y a des jours comme ça où l’inspiration est en panne, on cherche, cherche et on se retrouve dans la situation de l’écrivain devant sa feuille blanche. On a vraiment la sensation que rien ne vient, que toutes les idées se sont enfuies, se sont éparpillées et qu’il n’y a plus rien dans sa tête.

Dans ces cas là le meilleur moyen que j’ai trouvé c’est de quitter la page blanche et d’aller me promener dans le jardin de l’atelier. J’ai toujours aimé la nature et les jardins, c’est toujours une source d’émerveillements et de découvertes. Il y a toujours quelque chose à contempler, découvrir, une fleur à peine éclose, les premiers bourgeons, des gouttes de rosée posées délicatement sur une feuille, des couleurs toujours changeantes : des verts tendres, des verts printaniers, des rouges flamboyants, des roses pastels,…

C’était la fin de l’automne, la plupart des plantes, mollassonnes, avaient optées pour un sommeil hivernal. Pourtant au milieu de ces feuilles fanées, tombantes, il restait quelques fleurs à peine entrouvertes d’un de mes  rosiers favoris « The Fairy ». Je ne sais pas si vous connaissez ce rosier, il est absolument magnifique, toujours plein de vigueur, fleurissant sans cesse. Ses fleurs sont des petits boutons qui s’entrouvrent ensuite délicatement , dans des roses très doux.

C’est l’éveil printanier qui m’est venu à l’esprit pour décorer mon bol, les petites fleurs roses qui parsèment l’herbe. C’est de mon jardin qu’est parti la réalisation de ce  bol .

J’ai donc modelé tout le décor que je voulais frais et fleuri.

                                                                  

Puis j’ai recouvert les motifs des roses pâles et des verts tendres qui m’avaient inspirée.

Le voilà fini, il est tout à fait comme je voulais, simple et élégant; les fleurs se détachent bien de la forme du bol, il ne manque plus qu’une petite salade fraicheur pou le remplir.