J’ai eu un vrai coup de coeur pour Sifnos dans les Cyclades. C’est une île près de Paros d’où je venais. J’en avais entendu parler comme une île réputée pour ses céramistes, une île de tradition de potiers. Aussi j’avais hâte de la découvrir .
J’ai bien évidemment rencontré des potiers et de découvrir leur magnifique travail en céramique. J’ai même eu la chance de tourner un peu à Kamares dans l’atelier d’un potier. Mais j’ai surtout découvert une île magnifique qui a tous les bons côtés des Cyclades.
Les plages, un condensé de jolis villages, des ambiances animées et plus calmes, des criques trop mignonnes et la gentillesse de ses habitants
Kamares
La capitale de l’île d’où partent et arrivent les ferries. C’est un petit port avec sa route principale qui longe la grande plage, idéale pour les enfants. Le lieu est animé au moment des ferries, dans la journée quand les familles s’attablent sur les quelques tavernes, mais pas tant que ça finalement. Le soir venu on admire les reflets du soleil couchant, à un café de la plage et les pieds dans le sable.
Appolonia
Le village d’Appolonia est presque au milieu de l’île. C’est le village le plus touristique avec son dédale de ruelles cycladiques. Le soir c’est très animé , beaucoup de monde se promène en flanant entre le boutiques et les restaurants réputés. Une vie nocturne sympatique et bien agréable aussi.
En remontant tout doucement d’environ 2 kilomètres ( c’est largement faisable à pied même si plus facile dans le sens de la descente), on arrive au petit et adorable village d’Artémonias. La route est splendide et on se surprend à découvrir à chaque tournant les petits villages noyés dans le jaune des blés moissonnés, les monastères perchés sur les collines en espalier..
Artemonia
Un vrai coup de coeur encore! Une place au café ombragé où l’on se pose pour savourer l’air du temps puis on commence doucement à se perdre dans d’étroites ruelles noyées sous le soleil.
Les ruelles et bougainvillées
On suit un peu au hasard les ruelles pavées en montant des escaliers, découvrant des placettes. Des maisons blanches toutes fleuries devant lesquelles des banc et des chaises invitent à se poser. Et en montant encore au milieu de toute cette blancheur on découvre des églises immaculées aux coupoles bleues.
Ce village est d’ un calme incroyable, si reposant que j’avais envie d’y rester beaucoup plus longtemps.
En partant d’Appolonia on peut descendre toujours à pied vers Kastro un autre village. C’estl’ancienne capitale de l’île, posée sur un piton rocheux. Tout au long du chemin entre oliviers et échapées sur la mer si bleue, on découvre des églises, d’anciens moulins à vent déchiquetés par l’âpreté du vent. La ville est une succession de ruelles, d’arches cachées, de vielles maisonnettes collées les unes contre elles . Un large chemin permet de faire le tout côté mer et l’on est ébahi devant la miniscule église qui se dresse face à la mer sur son îlot.
Chrisopigi
Des eaux azurs, cristallines , Chrisophigi est une miniscule crique enclavée, tellement belle quand on la découvre en arrivant par en haut. De l’autre côté une mer tumultueuse et envoutante.
Une eau limpide et cristalline couleur turquoise où on plonge avec bonheur. Les petites barques colorées tranchent avec tout ce bleue et se balancent nonchalamment . Juste deux petites tavernes avec un service attentionné et des rares maisons.
Faros
Faros est très réputée pour ses plages idylliques, il y en a deux. La première plus fréquentée et un peu plus loin une crique de sable beaucoup plus calme.
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Un peu de couleur encore mais des couleurs céramiques.
J’ai peinds mais sur une pièce céramique qui a été cuite et émaillé ensuite, un joli souvenir de l’ïle de Sifnos