Quand la théière s’en mêle

Une théière, il y en a de toutes les formes, des rondes, des carrées, des fantaisistes, des rigolotes.Chacun possède la sienne, pour le thé du petit déjeuner, la tisane au coin du feu. Elle nous accompagne tout au long de ces petits moments de détente, des instants volés sur la frénésie de tous les jours.

Celle que l’on apprend pour le CAP, est la théière classique, bien ronde, doucement galbée, avec le petit couvercle et la anse arrondie.

 

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Faire une théière demande de la minutie, il faut d’abord faire le corps, puis toutes les autres parties séparément : le couvercle, le bec, et la anse.

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 Quand les différentes parties sont à consistance de cuir, on procède à l’assemblage. Le couvercle doit parfaitement s’ajuster au diamètre du col de la théière. On le tournasse à la bonne dimension et à la forme souhaitée.

Puis on fixe le bec, sans oublier les petits trous sur le corps de la théière qui serviront à l’écoulement du liquide. On rajoutte enfin la anse, qui est modelée sur cette théière.

Une fois ces ajustements réalisés, vient la partie encore plus créative, la finition et le décor. Je voulais une théière fleurie, avec des couleurs fraiches, un peu pastels. J’ai modelé délicatement des fleurs que j’ai rajouté sur le couvercle et sur la anse.

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 Pour le décor,  j’ai utilisé  des engobes « maisons » que j’avais préparé. Ces couleurs sont très douces et naturelles.

Le rendu  est très doux, un peu pastel,  mais aussi très lumineux. La couleur bleue-vert reste irrégulière, permettant de voir plusieurs teintes en dégradées et en transparence.

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La voilà finie, dans des tons verts bleutés.

La première théière réalisée dans mon atelier, je la trouve plutôt  réussie,  qu’en pensez vous?

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Quand la terre s’en mêle!

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